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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 00:17

 


O beauté buttée
je butte sur ta chute
et je chute quand tu luttes
de tes "chut" à ma flute


Tu es si belle mais en garde contre toi
tu te refuses à voir ce qui est la vérité
dans mes yeux qui n'ont qu'une seule loi
celle de dire quand mon coeur veut exploser

 

Alors quand verras tu au delà de l'iris,
que dans tes yeux bleu-mer je me reflète amer
Mais quand me laisseras tu ceuillir ton bel iris
ta fleur de nuit dont je suis si fier

 

O beauté buttée
je butte sur ta chute
et je chute quand tu luttes
de tes "chut" à ma flute

 

Les pétales que j'ai prises ont poussées
elles font leurs propres germes et vont s'envoler
je ne désire qu'en reprendre encore une poignée
pour les voir à nouveau s'épanouir et t'imiter

 

Parce que tu es le coeur de toutes nos vies
parce que tu es mon soleil, ma lumière tamisée
parce que je t'aime plus que je ne le dis
parce que je m'endors à l'ombre de tes péchés

 

O beauté buttée
je lutte contre tes "chut"
et je butte à ta butte
mais tu chutes sous ma flûte

 

Et je m'avance dans un jardin bien connu
dont l'odeur me rappelle les jeunes années
et je me penche et caresse la terre nue
j'en apprécie et le contact et la rosée

 

Enfin j'atteinds l'iris qui m'avait tant manqué
et que tu me disais pour toujours disparu
mais je le retrouve plus beau qu'il ne l'était
si beau que de prendre ses pétales je ne peux plus

 FleurFemme.jpg

O ma beauté buttée
à la fin de la lutte
au bout de la chute
lorsque se tait ma flûte

 

Il ne me reste qu'un désir
celui de doucement ceuillir
l'iris de notre plaisir
la fleur de ce souvenir...

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 23:14

 

 

 

 

 

 

Je m'en allais vaillant conquérant de la foi

Je m'en allais confiant j'étais un roi

Où que j'aille j'étais attendu

Les étoiles elle-même m'avaient élues

 

Je traversai ainsi la botte souffrante

De toute part s'élevaient les foules croyantes

J'allais reprendre le siège de notre foi

J'allais ramener à Dieu ce qui lui revenait de droit

 

Mais hélas il faut toujours se méfier

De l'imprévu et du non-planifié

des ennemis vaincus et terrassés

comme des amis saufs et affamés

 

Et donc alors que le transport me manquait

Que je devais attendre qu'oeuvrent mes laquais

La foule qui autrefois me suivait

D'un même mouvement contre moi se liguait

 

Il me fallut alors remonter tout mon chemin

Pressé et contraint par ce drôle de destin

Combattant par une fois dans la nécessité

Je perdais ma fortune mais sauvait ma dignité

 

C'est ainsi que plus tard on se disputera la victoire

De savoir qui a eu le plus gros bénéfice dans cette histoire

Soit je rentrais avec moins de gains que de frais

Mais sans aucun doute la providence avait été sous mes traits

 

 

 

http://www.histoire-fr.com/images/bataille_fornoue.gif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi n'a pas parlé Charles VIII le victorieux défait

Qui parti à la guerre pour de saint et haut-faits

Mais ce court passage aura je l'espère

fait comprendre au lecteur le comique de cette ère

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:31

 

 

Descend de mon arbre

Toi qui me chaparde

Quitte mon abri

Ô folle ennemie

 

Je suis fatigué de mes longs hivers

J'ai vu vieillir nombre de pairs

J'ai déjà plié sous les grands vents

Je ne veux plus que dormir maintenant

 

Alors descend de mon arbre

Toi qui toujours t'attarde

Quitte mon nichoir

Ô pleine d'espoir

 

Je l'ai vu grandir petit arbrisseau

Jusqu'à voir sortir ses plus beaux rameaux

Je l'ai vu résister comme j'ai résister

Et saigner comme j'ai saigné

 

Mais descend de mon arbre

Toi que je mets en garde

Quitte mon ami

Ô folle ennemie

 

Car il est fatigué mon vieil ami

Il tremble un peu plus chaque nuit

Et son sang dorée se fait rare

Et sa verdure de rouge se pare

 

Alors descend de mon arbre

Je te mets en garde

Quitte mon nichoir

Le jour se fait noir

 

Descend de mon arbre

Vite le temps tarde

S'il fut un jour ton ami

Alors à sa mort sois à coté de lui

 

http://zone.wallpaper.free.fr/galleries/Paysages_et_Nature/Campagne/Arbre_solitaire_au_Tennessee_1024x768.jpg

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:15

 

 

http://www.dervenn.com/images/empreinte2.JPG

 

 

 

 

 

A petits pas ronds

des petits pas m'ont

mené sous des ponts

des ponts sans façon

 

Des ponts sans façon

m'ont jeté sans raison

sur des chemins féconds

des chemins qui m'ont fait bon

 

Des chemins qui m'ont fait bon

mais que j'ai quitté sans raison

pour retrouver au delà des ponts

mes petits pas ronds

 

Mes petits pas ronds

me pousse à la tentation

la tentation de faire sans raison

des vers qui tourne en rond

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 00:35




Je t'écris cette longue lettre mon ange
et déjà je bute à la première strophe,
dis moi si tu crois que c'est étrange
d'écrire à notre amour un spin off ?

Des mots à part que toi seule peux comprendre,
des secrets voilés qui ne saurait se faire prendre,
juste pour te dire des choses que tu sais déjà,
et d'autres que je m'en vais déterrer pour toi.

C'est ainsi mon ange, nous sommes au tout début,
quelques hivers passés et quelques imprévus,
nous voilà ensemble, indissociable et pourtant,
pourtant je crains encore, je crains tant,

Je crains l'avenir et je me crains moi-même,
car j'ai peur toujours d'entendre tes je t'aime,
peur qu'à ceux ci un jour plus aucun ne succèdent,
peur de décevoir un amour qui chaque jour m'obsède.

Je t'aime tu sais, oui je t'aime, alors écoute,
si jamais arrive un jour sombre, un jour de doute,
si un jour jamais je fais de la peine à ton coeur,
alors reviens ici, repose tes yeux et lis mon coeur.

Je ne suis sûr de rien si ce n'est de mon amour.
je ne crois en rien si ce n'est en notre amour.
je ne désire me battre pour personne mis à part toi.
je n'attends rien de la vie mis à part toi.

Quand on aime tout également il est bien difficile,
de savoir vers où se tourner, j'étais malhabile,
tout ou rien je n'avais guère de désir à venir,
j'allais sur mon chemin laissant le futur me tenir.

Mais aujourd'hui tu es là et tout a changé,
depuis nos premiers mots je les ai retrouvé
l'envie, le désir, tu es devenu ma passion,
et de mon ennui tu as ressortie l'ambition.

Tu es ma terre inconnue au-delà de ma portée,
l'océan sauvage que toujours j'irais explorer,
tu es ce but innaccessible qui me rend si pataud,
qui me donne la force du coeur et le courage des idiots...

De beaux mots écrits je suis désolé mon ange,
j'ai peur que toutes ces longueurs te dérangent,
quand je te blesse tu sais je ne m'en remets pas,
quand tu pleures tes larmes emportent un peu de moi.

Je n'ai finalement rien dit de nouveau si ?
Je ne me rends plus compte de ce que j'écris,
je sens juste que je pourrais continuer ainsi,
pour ne plus m'arrêter qu'à la fin de ma vie.

Encore une déclaration de mon amour de gamin,
ce n'est pas très original diront certains,
mais sans doute l'amour est-il un peu dépassé,
ou est-ce ceux qui le vivent qui vivent dans le passé ?

Je ne me pose pas ces questions sans saveurs,
je ne fais que suivre le son de mon coeur,
qui met ma main dans la tienne jusqu'au bout,
et fais de moi un agneau au coeur de loup.

Mon ange encore quelques mots que tu devines déjà,
j'espère seulement que toujours tu y croiras,
ce seront, toujours, encore, et toujours les mêmes,
mon ange encre le à ton coeur, à ton cou même,

mon ange, mon coeur, mon amour, ma désirée,
ma douce, ma belle, ma terrible, ma destinée,
ma tendresse, mon unique, ma précieuse, mon aimée,
grave en toi ces mots qui me tiennent prisonnier,



Je t'aime


Top-copie-1.jpg

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 14:34





Je délie des mots
qui n'attendent personne
qui soufflent sur mes maux
mais ne réveillent personne

Je traine mes mots
sur des sons toujours creux
j'entraine mes maux
sur des terrains dangereux

Je file ma haine
sur un écheveau seul
qui file la laine
de ma vie en éceuil

Je tourne mes mots730591.jpg
qu'ils ne me voient pas
je doute des mots
qui sortent de moi

Mais si je délie et traine
si je tourne et m'entraine
si je doute de mes mots
si je file mes émos

c'est que mon coeur est seul à battre
dans un corps qui lui pèse
il est le seul à abattre
le temps qui me pèse

c'est que ma tête se repose
sur un coeur fatigué
que le temps décompose
pour le faire arrêter

c'est que mes mots m'échappent
entre deux coups de peur
que mes mots seuls rattrapent
à la douleur de mon coeur

et pourtant au delà d'eux
il y a maintenant quelqu'un
que je voudrais faire heureux
même si elle ne m'entend pas bien



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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 02:25

3093-nuage-traverse-par-avion-WallFizz.jpg

 

 

Dans sa belle gueule tu t'envoles et moi j'angoisse

parce que t'es loin du sol et moi sur place

j'aime pas les oiseaux d'acier ces grands engins

ces cerceuils trop bien fermés que rien ne retient

 

J'ai peur que tu n'arrives pas

et moi je suis déjà seul

et j'ai froid

j'ai peur de te voir disparaître

et moi je suis seul déjà

et dans mon coeur

il fait froid

 

Dans les cieux prétentieux et fendant l'air

peut être trop près de dieu peut être en colère

j'aime pas ça t'imaginer de là tombant sans cesse

pour seulement remonter dans une dernière messe

 

J'ai peur que tu n'arrives pas

et moi je suis seul déjà

et j'ai froid

j'ai peur de te voir disparaître

et moi je suis seul déjà

et dans mon coeur

il fait froid

 

Si tu arrives à bon port comme je l'espère

et que dans un dernier effort les pieds sur terre

tu te jettes à mon cou insouciante et légère

alors je serrais fou de te laisser refaire

 

J'ai peur que tu n'arrives pas

et je me sens seul déjà

et j'ai froid

j'ai peur de te voir disparaître

et moi je sens seul déjà

et dans mon coeur

il fait froid

 

Restons ensemble désormais là où je peux te retenir

qu'il n'arrive plus jamais que l'on précipite l'avenir

restons ensemble c'est tout et ça ne se discutera pas

car je serais bien fou de te laisser quitter à nouveau mes bras

 

 

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 21:30
Je n'ai plus de mots pour décrire cette vie
j'ai essoré mon ego de toutes ses envies
et rien ne se couche sur mes feuilles
rien ne ressort je suis en deuil

j'ai dit adieu aux envolées
mon lyrisme s'est périmé
j'ai dépassé la date
mon esprit s'empate

Ainsi se finit
sur ses mots
mes écrits
bateau
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 21:04


à l'ombre des immeubles on meurt


on nous a mis le nécessaire
un Liddl pour l'alimentaire
tu vois le genre juste de quoi manger
faudrait pas non plus se mettre à réver

mais en même temps je te le dis tu sais
on nous as mis juste ce qu'il fallait
la poste la police la gendarmerie
juste ce qu'il faut pour vivre une vie


à l'ombre des immeubles on meurt


à croire qu'on était déjà trop bronzé
qu'ils ont pensé à nous protéger
c'est vrai qu'on est assez beur
mais quand même ça m'écoeure

nos rayons de soleil sont en cours
mais par les fenêtres ça fait court
quand elle est empoisonné par l'échec
la lumière devient moins honnête

alors on retourne à l'ombre des HLM
où l'on développe doucement notre haine
dans l'ombre on marque notre territoire
et la nuit devient notre espoir


à l'ombre des immeubles on meurt


Dans cette ambiance un peu fatale
sur nos parkings toujours plus sales
on maudit en silence la lumière
synonyme de nos avenirs précaires

Alors on crée notre propre école de vie
ici à l'ombre au moins on réussit
et peut être que c'est pas plus mal
on schématise: des femelles pour un mâle

Un jour peut être on quittera nos HLM
on retrouvera la lumière par nous même
mais l'issue me parait bien moins belle
car la lumière nous semble déjà si cruelle


à l'ombre des immeubles on meurt


Alors je rêve qu'un jour le soleil déraille
qu'il vienne parler sur nos visages en braille
avant que le noir n'envahissent nos coeurs
car moi je sais qu'à l'ombre des immeubles, on meurt...


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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 16:52

Un petit garçon qu'aimait les coccinelles
qui voulait toujours en prendre dans ses mains
pour qui s'était vraiment les plus belles
ne pouvait pourtant en garder jusqu'au lendemain

Il était soigneux mais bien trop gros
et quand il tendait les mains sur elle
la pauvre bête écrasée sur sa peau
était d'un seul coup bien moins belle

Alors il essaya sans ses doigts
avec une feuille sous ses pattes
mais la coccinelle sans toit
s'envolait au vent à toute hate

Ne perdant pas espoir il prit une cage
pour y enfermer sa belle
mais après tout c'était un enfant sage
il laissa libre sa coccinelle

Au désespoir de ne pouvoir la saisir un jour
notre petit garçon ne fit jamais que la regarder
même si il garda l'espoir d'en posséder une un jour
il ne voulait surtout pas la blesser

Un petit garçon qui aimait les coccinelles
qui voulait toujours en tenir une entre ses mains
pour qui s'était vraiment les plus belles
ne fit plus de ce jour que les observer de loin...


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