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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 20:23

 

Pourquoi les guerres, pourquoi les morts, pourquoi toutes ces souffrances encore ?

Pourquoi la terreur et la violence, pourquoi toutes ces horreurs, ces absences ?

Pourquoi le mal et pourquoi toujours, pourquoi les hommes suivent le même cours ?

Pourquoi des plus jeunes aux plus anciens, pourquoi des plus beaux aux plus vilains ?

 

Parce qu’il faut vivre, oui, vivre, ou juste survivre mais coute que coute il faut vivre.

Parce que le souffle qui soulève nos poitrines, parce que le pain qui éloigne la famine.

Parce que le soleil qui réchauffe, les baisers, les étreintes, les amours et les amitiés.

Parce que demain et tous ses espoirs, parce qu’un nouveau jour succède aux soirs.

 

Pourquoi si peu de révolte quand tant s’écrie, pourquoi si peu d’action quand tout le prédit ?

Pourquoi tant de mots sur tant de maux, pourquoi si peu de mouvement de tant de gens ?

Pourquoi reste-t-on si immobile et triste, pourquoi personne ne bronche et ne quitte la piste ?

Pourquoi suit-on des voies si lugubres, pourquoi se repose-t-on dans ses cours insalubres ?

 

Parce qu’il faut vire à tout prix, à tout sacrifice, à s’accrocher pour que toujours demain puisse.

Parce qu’il faut repousser le temps, vivre maintenant, et pour espérer le futur oublier le présent.

Parce que la vie est au-dessus de toute chose, la nôtre d’abord, et surtout avant celle des autres

Parce que l’on veut croire, faire confiance, tenir, pour peut être un lendemain pouvoir devenir.

 

Pourquoi tant de savoirs, tant de connaissances, des morts, de leurs nombres, de leurs désespérances ?

Pourquoi tant d’images, tant de sons impitoyables, ressassant sans fatigue leurs horreurs incroyables ?

Pourquoi entendre et pourquoi toujours écouter, pourquoi ne pas simplement tout éteindre et oublier ?

Pourquoi s’infliger ces douleurs sans aucun repos, pourquoi ne pas simplement jouer aux joyeux idiots ?

 

Parce qu’il faut vivre, parce qu’il faut espérer, parce que l’on ne peut vivre seul et avoir aimé

Parce qu’il reste cette flamme chez les plus démunis, que ceux qui les gouvernent ont mis sous la pluie

Cet espoir ténu et pourtant intangible que demain marquera une avancée pour le genre humain,

Que ceux qui peuvent élargiront leurs cœurs, au-delà du cercle de leurs plus proches adorateurs.

 

Pourquoi rien ne change, pourquoi les plus gras, profitent de la misère pour gonfler leurs bas ?

Pourquoi la science progresse seule et sans alliée, sans voir dans ses pas la suivre l’humanité ?

Pourquoi tout le monde sait mais reste silencieux, pourquoi les seuls révoltés sont les moins heureux ?

Pourquoi le pouvoir abîme les compassions, pourquoi les hommes lui sacrifient leur attention ?

 

Parce qu’il faut vivre à tout prix, à toutes concessions, même sans repos, sans paix, sans ambitions.

Parce qu’il faut plisser le regard pour mieux mal voir, se crever les yeux, le cœur pour ne pas tuer l’espoir.

Parce qu’il faut oublier, sans cesse et chaque seconde, les horreurs, les misères qui traversent ce monde.

Parce qu’il faut vivre même sale, même à moitié ; même en lambeaux, même tristes, même abîmés.

 

Vivre.

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 14:31

 

Ce n'était pas une vieille marmite, pas vraiment.
Pourtant son bouillon était fort attrayant.
Et bien que ma sauce y passait finement,
Ce n'était pas un chinois assurément.

 

Elle avait deux amandes dorées et craquantes,
Une tranche d'orange juteuse et pétillante,
Posées sur un buffet de taille étonnante
Aux lignes généreuses et très élégantes.

 

Et j'avais grand plaisir à goûter son miel
Lorsqu'elle fleurait le poivre et le sel,
plaisir à jouir de ses douceurs éternelles
lorsqu'elle m’entraînait tout en elle.

 

Ce n'était pas une vieille marmite vous l'aurez compris,
Bien que c'est en elle que ma meilleure soupe je fis
Et tant pis si le point n'est pas assez éclairci.
Je ne vous en dirais pas plus sur ma mie.

 


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5 juin 2016 7 05 /06 /juin /2016 08:37

 

Sa main dans mon dos, souvenir impérissable,

Me poussait en avant, c'était un père aimable,

Sa main dans mon dos, quelle chaleur rassurante,

Me retenait moi l'enfant, loin des pensées troublantes.

 

C'était mon père et je l'aimais tant, il me guidait sur le chemin,

Je ne le voyais rien qu'un peu chaque soir, quand sonnait l'étain.

C'était mon père, moi l'un de ces enfants, en mon âme je gémissais

Et je craignais entre peur et espoir, de perdre ce père que j'aimais.

 

Sa main dans mon dos, rassurait mes peurs,

Caressait ma colonne, jusqu'à toucher mon cœur.

Sa main dans mon dos, me disait toujours : "Sois sage",

Et moi élève si bonne, je fermais les yeux à tous les orages.

 

C'était mon père lorsque j'étais petite, il m' appris ce qu'est le bien

Et pour chasser le mal qui me menaçait, toujours plus profond en mon sein,

C'était mon père, plongeant fort et vite, dans mon âme frémissante,

Ses caresses comme des étais, gardaient, cloitraient mon âme hésitante.

 

Sa main dans mon dos, souvenir abominable,

Faisait couler la sueur, c'était un père intraitable,

Sa main dans mon dos, comme une marionnette,

Tint longtemps mon cœur et viola mon être.

 

 

 

 

 

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:54

 

A mon père ce héros
que j'aime
à cet homme si beau
qui m'aime

 

Que ne donnerais-je
pour être une autre
pour recueillir sa neige
qui tombe sur d'autres

 

Pour mon père
si tendre
que j'indiffère
dois-je attendre

 

pourrais-je un jour
prendre son cœur
qui comme toujours
rythme mon humeur

 

pourrais-je un jour
faire revenir à lui
le sang qu'un jour
il m'a fourni

 

A mon père ce héros
que j'aime tant
que j'aime trop
à mon père cet amant

 

que ma mère m'a volé
m'offrant à son regard
que je ne saurais remplacé
je suis né trop tard

 

Pourtant un jour je le sais
je ferais son cœur chaud
et à ma mère je volerais
mon père ce héros...

 

 

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:41

 

L'hypocrite révolté
ce beau parleur
qui en a oublié
qu'il était un menteur

 

ce sombre idiot chantant la révolte
sur des champs verdoyants
qui simplement parle et récolte
la ferveur des espérants

 

grand fou qui m'impressionne
comme le monde est hypocrite
il crie à la révolte il la sonne
mais sa geste est si petite

 

cet hypocrite révolté que j'ai connu
je l'ai vu agir comme ce qu'il dénonce
ce sombre idiot avide d'ingénues
qui répète plus qu'il annonce

 

je pleure un peu en mon cœur
de voir son œuvre écoutée
de voir tant de ferveur
sur lui se déverser

 

s'ils savaient ce que je sais
ceux qui l'encensent maintenant
s'ils avaient vu ce qu'il a fait
seraient-ils aussi cléments

 

admireraient-ils sa révolte verbale
s'ils voyaient sa conduite
il est beau cet homme qui râle
sur des méfaits qu'il imite

 

cet hypocrite révolté
qui ment si joliment
je voudrais qu'il soit percé
et reçoive son jugement

 

ce sombre idiot admiré
ils sont prisonniers de son bal
car trop content d'avoir trouvé
ce qui ressemble à leur idéal

 

Méfiez vous de son bal
car il est trompeur
et lorsqu'il crie à l'idéal
c'est pour mieux cacher sa laideur....

 

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:30

 

Aux baisers retenus
que nos lèvres gardent
je voudrais, j'y ai bu,
vous mettre en garde

 

Ces baisers retenus,
certains sans répit
réclament leurs venues,
attendent leur envie

Ces baisers sans tenue
qui manquent à certains,
les mettaient à nu
et toujours incertains

 

Ces baisers venues,
lancé par un cœur,
donné sans retenue
j'en aimais toute l'ardeur

 

ces baisers retenus
me manquent un peu trop
et chaque jour l'ingénue
me dit qu'elle a chaud

 

Alors aux baisers retenus
que mes lèvres espèrent
je leur dis bienvenue
dans mon cœur repaire

 

Aux baisers retenus
que j'attendrais toujours
vous êtes les imprévus
de mon unique amour

 

 

 

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:28

À toi mon beau, à toi mon tendre
à toi qui a du te méprendre
à toi mon minou, à mon minet
à toi mon chat, mon désiré

à toi qui pars déjà si haut
à toi qui fugue, à mon si beau
à toi qui disparait tout là haut
à toi qui me manque déjà trop

J'offre mes pensées à mon minou
je t'envoie mes baisers les plus doux
je prie pour ton futur loin des toits
je prie qu'il soit meilleur que moi

je crie au pardon, à la fatalité
je murmure au ciel d'avoir pitié
je pleure le sort qui m'a accablé
j'essaie peu à peu de l'accepter

Tu as vécu sous les caresses
Tu as baigné dans ma tendresse
tu as pu jouir de notre eden
tu as pu dormir sans peine

Tu n'as pas pensé alors
tu as oublié donc que dehors
tu n'étais pas maitre de ton destin
tu pouvais encore en subir la fin

Et si aujourd'hui je pleure toujours
je sais que je verse des larmes d'amour
pour mon minou si beau, si insouciant
pour mon minou, matou, bel innocent

Et si tu es parti trop tôt
si tu n'as pas su voir l'auto
je ne peux rien faire que l'accepter
Dieu tu sais a ses propres volontés

Moi je t'ai chéri, je t'ai aimé
toujours de mon mieux je t'ai gaté
et si ton départ s'est précipité
je sais que tu ne pars pas mal-aimé

A toi mon beau, à toi mon tendre
à toi que je n'ai pas su défendre
puisses tu pardonner ce qui nous dépasse
puisses tu attendre que je trépasse

à toi là haut ne m'oublie pas
à toi que mon coeur adopta
puisses tu toujours m'attendre
puisses tu me laisser avoir pour toi encore, un geste tendre...

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:17

 

Je t'aime dit luvienne
ainsi soit il dit abolique
tandis que de loin leur reviennent
des souvenirs fantastiques

 

A nos amours dit luvienne
tandis qu'elle panique
pour un geste à peine
fait par abolique

 

abolique aime luvienne
et de même inversement
ainsi quoiqu'il advienne
leur amour reste constant

 

luvienne aime abolique
et de même inversement
ainsi pas de fin tragique
leur amour reste constant

 

A nos amours dit abolique
tandis qu'il se saigne
d'un amour trop érotique
pour sa jolie luvienne

 

et je t'aime dit abolique
ainsi soit il dit luvienne
d'un seul amour dit abolique
d'un seul amour dit luvienne
...

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rigole sur le monde comme je ris
une lumière douce un soleil d'été
sous un paysage sous des cerisiers
Rigole sur le monde comme je vis

 

Une chaleur apaisante et douce
dans nos corps dans nos cœurs
à je ne sais plus quelle heure
une chaleur apaisante et rousse

 

comme tu étais ou tu n'étais pas
sous ce soleil sous cet arbre là
comme j'avais chaud à coté de toi
comme je voulais me pendre à ton bras

 

 

Rigolait sur le monde comme tu riais
une lumière douce un soleil d'été
à un certain age un certain été
Rigolait sur le monde comme tu vivais

 

Une chaleur naissante et nos cœurs
s'embrassant s'enlaçant et dansant
sur je ne sais plus quelle temps
une chaleur naissante sur un bonheur

 

 

comme tu étais ou tu n'étais pas
sous mes caresses sous cet arbre là
comme je t'aimais et tu aimais ça
comme je voudrais que cet instant ne se finit pas

 

jamais toujours j'ai gardé en moi
ce souvenir un peu flou de nous de toi
d'un été un peu chaud sous un arbre au bois
de toi de moi de notre amour en cet instant et à jamais roi

 

 

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14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 11:19

 

Je ne serais qu'amour

Seigneur, frère, ami

Je serais toujours

Un lumière dans la nuit

 

Je ne serais que sourire

Père, mère, ami

Je saurais rire

Sous les plus froides pluies

 

Je ne serais que tolérance

Voisin, inconnu, ami

Dans ma belle France

Qui accepte tous les avis

 

Je ne serais que partage

Riche, pauvre, ami

Quelque soit l'âge

Nous sommes tous démunis

 

 

Encore une fois je ne serais qu'amour

Dieu, homme, ami

Oui, je serais toujours

Une lumière dans la nuit

 

 

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