Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 09:15

 

Mon bas ventre est en polyglobulie

Sois prête et attends tout de moi

Que je priapise toutes mes envies

Que je fasse durer nos exploits

 

Je vais sans retenue mettre le doigt

Pour ne plus jamais le retirer

Sur ces vices que tu n’assumes pas

Je vais te mithridatiser

 

Je vais te coller à terre

Je vais butiner ta fleur

Appelle-moi coléoptère

Je vais polliniser ton cœur

 

Et oublie notre égalité

Et tous ses fondements

Ce soir je vais te bafouer

Anticonstitutionnellement

 

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 23:40

 

 

 

J'ai laissé ma colère, douce mère

Couler dans ma chair, tendre amère,

J'ai senti la bile, sirupeuse et vile,

Aller de mon nombril à mes cils

 

J'ai vomi mes larmes, mes dernières armes,

Humide vacarme, sur ma chair parme,

J'ai senti le bleu, corps peureux,

Couler un peu, dessous mes yeux.

 

J'ai éteint mes pensées, choses insensées,

Mis un voile brûlé, une chape désespérée,

J'ai senti mon cœur, ouvrier de labeur,

Ralentir son chœur, taire ses chaleurs.

 

J'ai fermé une dernière fois, ni deux ni trois,

Mon âme sans croix, sans après ni au-delà,

J'ai senti à l'instant ultime, promesse sublime,

La futilité des cimes, et la gloire d'être oublié.

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 23:27

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ca fait bip bip, un gros beat dans ma poitrine,

Vagues, chaleurs, bas ventre et perles rondes,

Sensation de panique, je me sens miskine,

Cœur, couvert de sueur, j’ai les mains immondes.

 

 

Quand je t’ai vu, ça ne m’a pas vraiment frappé

J’ai pas été ébloui, je ne me suis pas pâmé

Peut-être un peu paumé, j’ai même moqué ton flow.

Peut-être malhonnête, je suis tombé bien low.

 

Mais hypocrite j’ai laissé ta musique m’atteindre

Sans lutter j’ai laissé mes postures s’éteindre.

Un jour gros con et sans mentir le lendemain,

Un jour, gros con et là je danse dans ta main.

 

Ca fait bip bip, un gros beat dans ma poitrine,

Vagues, chaleurs, bas ventre et perles rondes,

Sensation de panique, je me sens miskine,

Cœur, couvert de sueur, j’ai les mains immondes.

 

 

Quand je parle de toi, je dépose ma couronne,

Je ne dis jamais elle, lui, je parle de cette personne.

Je dis qu’il y a bien quelqu’un, qu’on pourrait dire ami,

Je mens par silence et le soir je vomis ce que j’ai omis.

 

Car oui je n’étais pas préparé : un papa, une maman.

Il n’y avait que toi pour craquer mon plâtre, mon ciment.

Pour moi c’était la vérité, ma came, ma pilule de société.

Toi t’as détruit le moule et je me suis découvert prisonnier.

 

 

Ca fait bip bip, un gros beat dans ma poitrine,

Vagues, chaleurs, bas ventre et perles rondes,

Sensation de panique, je me sens miskine,

Cœur, couvert de sueur, j’ai les mains immondes.

 

 

Rien ne m’avait préparé à cette sensation intense

Ta voix m’habite, j’en rêve, j’en tremble, malchance,

Je ne t’ai même jamais touché, jamais vu, jamais baisé.

Pourtant je suis comme un fou, un petit prince tout éveillé.

 

Je vis dans le déni et si tu me demandes je mentirai,

Je viendrai te voir et pourtant tu ne m’entendras jamais,

Te dire tout ce que tu as changé, de mes amours interdits,

Non, jamais je ne dirai ses sentiments que j’ai pour toi, chéri.

 

 

Ca fait bip bip, un gros beat dans ma poitrine,

Vagues, chaleurs, bas ventre et perles rondes,

Sensation de panique, je me sens miskine,

Cœur, couvert de sueur, j’ai les mains immondes.

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 23:19

Des mots, des torrents de flammes, plus de passion que de raison,

Dans mon âme et dans mon tout mon corps, je peux la sentir,

La fureur de vivre, la colère de vivre, la douleur de vivre

Surtout.

 

Tant de mots qui ne sortent pas, tant de gestes que je retiens,

Chaque jour et chaque nuit, à chaque minute et chaque seconde,

Je la sens en moi la fureur, la colère, la douleur et la peine

Surtout.

 

Si peu à prendre dehors, tant à endurer, si peu à voir,

Tant à supporter, tant à prendre sur soi, tant à cacher,

Tant à accepter, la douleur, l’injustice, la déprime qui guette

Surtout.

 

Des mots bleus, des regards rouges et des vestes noires,

Tant de couleurs pour la peur, la colère, la peine,

Qui nous traversent tous, que me traversent moi

Surtout.

 

Demain j’irai peut-être faire sauter quelque chose,

Libérer la colère, renverser la table, rebattre les cartes,

Je ferai un grand lavage de tout ce qui me pèse, la colère

Surtout.

 

Demain je ne ferai rien, comme hier et comme après encore,

Je ne lâcherai rien, je ne donnerai rien, je tiendrai la pose,

Ma colère, ma peine, scellées dans mon cœur, ma douleur

Surtout.

 

Demain je ne changerai pas le monde, je m’accrocherai,

Je réduirai ma vision, j’embrasserai ceux que j’aime,

Et je vivrai sans étincelle, sans lueur, sans feu ardent

Surtout.

 

 

Des mots, des torrents de flammes, soumis à ma raison,

Rongent mon âme, mes gestes, ravagent mes pensées,

Mais je ne blâme que moi pour ma douleur, mon impuissance

Surtout.

 

 

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 22:27

 

Elle était ceinturée d'immeubles ternes

Aux teintes grises, beiges et humides.

Elle était sale, brillante, un peu en berne

Avec sa fresque fantastique et timide.

 

Elle avait ce don, ce talent incroyable

D'éveiller toutes mes espérances

Lorsque marchant, au détour d'une table,

Je me retrouvais en sa présence.

 

Et j'étais là, pour un battement de cœur,

Aspirant tout de sa banale beauté.

De cette urbaine j'embrassais les erreurs

Tandis qu'elle s'étendait à mes pieds.

 

Ma rue, cette rue, ma pauvre rue.

Sans charme, sans dorures, sans ornements,

Sans rien d'autre que la pierre nue,

Que le regard sombre d'un écrivain d'antan.

 

Et, las, je laissais aller mon pied plus bas.

Ainsi commençait, inévitable, la descente,

De son escalier qu'ornait une pauvre baba,

Aux yeux bleus d'une douceur indécente.

 

Et je lui tendais la main, d'un petit rond doré,

Je lui donnais si peu de ce qu'elle me rendait.

Et je relevais les yeux sur la rue civilisée,

le soleil disparu, tout me semblait soudain si laid.

 

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 14:05

 

 

Il voulait tremper son pinceau,

Peindre de beaux tableaux,

Y figurer sa belle,

Illuminer sa vie,

Comme un couloir sans étincelle,

Comme une douce agonie.

 

Il voulait comme un artiste,

Déchirer les voiles sinistres,

Échapper au réel,

Construire une utopie,

Peindre une éternelle

Et merveilleuse nuit.

 

Il voulait tremper son pinceau,

Peindre de beaux animaux,

Se voir dans toute sa splendeur,

Enlacé contre sa muse,

Jouissant de sa chaleur,

De ses charmes, de ses ruses.

 

Il voulait comme un enfant,

Ressusciter les roses d’antan,

En arracher toutes les pétales,

En faire des passions carminées,

Les coller sur ce canevas sale,

Cette vie triste et ruinée.

 

Il voulait tremper son pinceau,

Sentir l’encre sur sa peau,

L’extase de son âme,

Le contact féminin,

Sa muse, sa dame,

Son péché, son lendemain.

 

Il voulait vivre plus clair,

Noyé de couleurs chaires,

Retrouver l’étreinte inspirante,

De sa muse trop sage,

De ses mèches tremblantes,

Caresser son visage.

 

Il voulait tremper son pinceau,

Donner corps à ses mots,

Inscrire ses pensées,

Et toutes ses indélicatesses,

Sur la toile abîmée,

De ses fausses promesses.

 

Il voulait pouvoir revivre,

Le miracle, la joie ivre,

De l’oubli bienheureux,

Que seul permet l’amour,

Qu’un artiste amoureux,

Appelle chaque jour.

 

Il voulait tremper son pinceau,

Pour faire vibrer les mots,

Des yeux de sa belle,

Éclairer son chemin,

En barbouiller je t’aime,

Au creux de ses mains.

 

Partager cet article
Repost0
18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 07:58

 

 

 

 

Certains diraient que cela les dégoute

Mais pour moi il n’en est rien

J’aime d’entre tes jambes ta choucroute

Sans doute suis-je un peu lorrain

 

Certains fuiraient à la simple vue

De tes butternuts fatigués

Mais j’aime tes mamelles biscornues

Tes seins lourds, tes tétons rosés

 

Certains me disent que tu es une phalène

Triste et grise comme les papillons

Mais moi j’aime ton côté chienne

 

Il réveille toutes mes passions

Excite le sang dans mes veines

Et redresse mon crosne du Japon

Partager cet article
Repost0
18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 07:55

 

Je ne veux plus avancer, ils me manquent et je suis malade,

Je suis malade d'exister, malade de voir ce monde qui m'accable,

Je ne veux pas me coucher, j'ai peur de ne pas supporter demain,

Je ne veux pas voir le monde avancer, je ne veux pas suivre ce chemin,

 

Je ne le supporte plus, quelle horreur, ce monde qui s'éduque si mal,

Je ne supporte plus de jouer les menteurs, de toujours rejeter la balle,

Ce monde me ronge le cœur, et pas de branche pour me retenir,

Chaque jour alourdit ma rancœur, et seul j'ai du mal à la contenir,

 

Voilà pourquoi quand tu n'es pas là je ne dors pas, voilà pourquoi je veille,

Je sais que tu ne le comprends pas, mais c'est un compliment que mon sommeil,

Quand tu es à mes côtés j'efface le monde un peu mieux, je respire plus léger,

Quand tu es là je suis ce qu'on appelle heureux, j'oublie ce monde sans pitié

 

Je ne veux pas passer à demain, ni même avancer d'une minute,

Je ne me sens pas le dessein de changer, de subir ce monde brut,

Je ne suis pas de ceux qui croient pouvoir changer les choses,

Je ne suis même pas heureux de me déverser dans la prose,

 

Je fuis le sommeil et tout ce qu'il annonce : qu'un jour s'est écoulé,

Que le monde n'a pas changé d'une once, qu'il est toujours attardé,

J'écoute les vieux, morts, mal-remplacés, et mon cœur s'emballe à nouveau,

Je me souviens tout ce que j'ai caché, tout ce que ma tête veut m'épargner.

 

Mais de tout retenir elle ne le peut pas, et c'est un supplice,

Mon cœur qui plus fort bat me traite de complice,

Complice de vivre dans ce monde monstrueux,

Plutôt que de survivre, coupable d'être heureux,

 

Mais le bonheur s'en va avec les milles réalités qui me reviennent,

Qui ravagent pas à pas la fragile illusion qui était mienne,

Et face à ce qui n'est que la vérité nue et insupportable,

Le cauchemar à perte de vue me rend tout si invivable,

 

Que vivement ton retour et le monde que tu portes,

Qui, derrière tes atours, se dévoile à mes idées mortes,

Vivement que tu sois à mes côtés, chaude et rassurante,

Que je puisse à nouveau oublier cette réalité effrayante,

 

 

Pour enfin dormir en paix d'un sommeil bienheureux

car tu portes en toi un monde que j'aime bien mieux

Ce monde je l'ai cherché depuis que j'ai appris un et deux

Ce monde que tu portes s'appelle amour, et je suis amoureux.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 20:36

 

 

Nous sommes tous des voyageurs, des nomades inconscients,

Certains vont loin quand d'autres se montrent prudents.

Nos trajets peuvent bien varier selon mille et une raisons,

Tous nous ramènent toujours à nos douces maisons.

 

Chaque pas qui nous éloigne de chez nous est une aventure

Que l'on ne vit plus vraiment lorsqu'on y voit trop d'usure.

On oublie qu'on voyage comme on oublie qu'on respire.

On oublie que franchir une porte c'est déjà partir.

 

On regarde ceux qui s'en vont avec plus de curiosité.

Ceux qui quittent nos circuits et qui seront vite oubliés.

Alors on leur souhaite bon courage ou bonne chance

 

Selon qu'on verse dans le manque ou l'indifférence.

On regarde celui qui part compatissant à son malheur,

Oublieux que nous sommes d'être aussi des voyageurs.

 

 

Partager cet article
Repost0
29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 20:27

 

 

Elle parlait comme d'autres pensent, sans honte ni pudeur,

Fière de ses mots et des autres, elle parlait avec humeur.

Sa voix avait la fragilité et la force des étoiles nues,

Raillée par la vie et ses maux, mais jamais abattue.

 

Elle traversait ces jours avec une sereine révolte,

De celle qu'on a quand on veut plus qu'on ne récolte,

De celle qu'on a quand on s'est déjà usé le cœur

Sur des luttes et des combats sans vainqueur.

 

Elle brillait sans jamais s'en inquiéter, sans conscience,

Réveillant les moroses âmes grises de son impatience.

Par sa sincérité sans retenue et sa débordante nature,

 

Elle aurait pu redresser milles torts et milles ratures,

Si elle avait vu ce que j'ai vu tout le temps qu'elle a passé,

Si elle avait su ce que j'ai pris de l'énergie qu'elle a débordé.

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Poèmes immatures
  • : Un peu de poésie, beaucoup d'histoires.Une façon de voir le monde.Un blog tout simple.Un peu de moi.Merci de passer... Zefhyr
  • Contact

Recherche

Pages