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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 21:08

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Ce que je vais te dire, l'amour n'est pas un cadeau,
ne te fera pas plaisir, l'amour n'est pas toujours beau.

Et si l'on court après en espérant l'attraper

c'est que l'amour est un vol que je ne saurais engager
c'est que l'amour nous isole plus qu'il ne peut rassembler.

Ce que m'a dit mon père, c'était la première fois,
était plein de paroles amères, c'était une erreur je crois.

Et si l'on commence que l'on entre dans la danse

c'est que l'amour est un mystère qui nous fait avancer
c'est que l'amour comme le tonnerre nous fait frissoner.


Ce que tu me dis maintenant, je veux qu'on se partage,
est plein de mots d'amants, mais mon dieu pour quel âge.

Et si l'on crois tenir à trop vouloir appartenir

c'est que l'amour est sacré d'après ce qu'on nous dit
c'est que l'amour est salé si l'on y goûte avec envie...
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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 14:44
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Alain-Daussin-Matin.jpg













Il est matinal c'est pas sa faute et on peut pas lui en vouloir
faut lui pardonner monsieur s'il dit qu'il a ça dans le sang
c'est juste qu'il aime se lever tôt pour la café et le cigare
et c'est bien là son seul défaut, le matinal est emmerdant

Le matinal n'est pas aimé
on le respecte pour la forme
en vérité il me fait chier
ce type un peu hors-norme...

Il pourrait se lever au plus tard comme nous les gens normaux
au lieu de devancer le soleil comme si il était pas assez tôt
Le matinal se prend pour qui à se lever à des heures zéro
vraiment faut le dire et être honnête le matinal est un blaireau

Le matinal n'est pas aimé
on le respecte que pour la forme
en vérité il nous fait chier
ce type un peu trop hors-norme...

Alors qu'on sait bien tous que la journée est un enfer
tandis que la nuit c'est le paradis la douceur et la paix
et bah y a bien que le matinal pour nous dire ce qu'on doit faire
nous dire qu'il faut se lever tôt pour profiter du temps bien frais

Allez je le répèterai pas que le matinal est fatiguant
à être toujours en forme comme s'il dormait tout le temps
pour n'être jamais fatigué faut bien que ce soit des feignants
ça y est c'est dit le matinal est un chômeur ou un enfant

Le matinal n'est pas aimé
on le respecte que pour la norme
en vérité il nous fait chier
ce type qui est toujours en forme...
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 19:29
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Et donc comment ?
Comment dire, comment faire, comment savoir ?
Faut-il le dire, faut-il le faire, faut-il y croire ?

Si tu te poses ces questions,
si tu doutes de ton opinion,
si tu ne sais pas ce que tu penses,
si le risque à saisir te semble trop dense.

Que faire ?
Aller de l'avant, douter, tomber, se relever,
 et se préparer à la chute au risque de ne pas chuter ?

Si tu savais ce serait facile,
pas de peurs, pas de risques inutiles,
Si tu savais ce serait évident,
pas de douleurs et pas de vents.

Et puis quoi ?
Savoir c'est la facilité, c'est essayer sans essayer,
Tandis que l'inconnu est un défi et le courage son seul ennemi.

Mais tu ne sais pas et c'est humain,
personne ne partage ses dessins,
aux risques de les voir gâcher
tous préfèrent se les cacher.

Alors maintenant ?
Maintenant c'est un choix et c'est le tien.
Auras-tu alors le courage qui n'est pas le mien...
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 17:28
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Il y a quelque chose dans le paradis qui me dérange,
Dans cet endroit bercé de bonheur je ne me sens pas à ma place.
Car au paradis où rien n'est défendu il est interdit d'être malheureux.
Il est interdit de pleurer, de regretter, de se révolter...

Lorsque je suis arrivé au paradis sur ces nuages duveteux,
j'ai eu le plaisir de voir un monde heureux et le ciel toujours bleu.
Puis avec le temps éternel qui suit la mort, j'ai pu me souvenir...
J'ai eu alors des regrets me faisant un visage mélancolique.

Ces regrets naissants furent suivis par la frustration et la colère...
puis enfin, la haine arriva. La haine envers ce lieu si vide de confrontation.
Mais  lorsque je voulus m'élever contre les portes dorées.
Lorsque je désirai être malheureux... Je fus arrêté.

On m'a interdit de laisser mes larmes percer les nuages.
On a retenu les poings que je levais contre les astres.
On m'a forcé à regarder les étoiles, on m'a brimé,
on m'a volé ma liberté d'être malheureux.

Et dans ce paradis que je croyais bienveillant et heureux,
on m'a volé ma liberté de peine, on m'a forcé au sourire,
et depuis, j'erre sur les nuages un sourire cousu à mes lèvres.
Et depuis, je me traine sous les astres, mes larmes coulent jusqu'à la Terre...
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 17:05

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De toutes les histoires que j’ai eues
Il y en a une qui restera,
C’est la tienne

Toutes mes histoires m’avaient promis l’amour,
Mais toi tu m’as promis ton lit
Et je ne voulais rien d’autre,
Une envie de changer,
La princesse libérée

Toutes mes histoires me parlaient d’avenir
Quand tu me parlais au présent,
Je t’aime,
Et non je t’aimerai

De toutes les histoires que j’ai eues
Il y en a une qui restera,
C’est la tienne

Tu ne m’as jamais dit que tu mourrais pour moi
Tu ne m’as jamais demandé si je t’aimais,
Tu te contentais de prendre
Ce que je donnais

Et tu m’offrais ce que tu avais, tout ce que tu avais
Tu riais pour me faire rire
Et tu pleurais pour que je n’aie pas honte de pleurer,
Tu avais la main sur le cœur

Et j’aurais voulu la prendre, ta main,
Même si tu ne disais rien d’amour,
Tes gestes me rassuraient,
Ils me portaient vers le haut

J’ai compris depuis que tu avais peur de ne plus m’aimer,
J’ai compris depuis que tu avais peur de me blesser,
Mais ce sont les risques de l’amour,
Et tu badinais pour me faire rire

Et tu as cru que je n’attendais rien de toi,
Tu as cru que je ne t’aimais pas,
Je t’ai trompée…

C’est vrai je ne le nie pas,
Mais je croyais que tu m’arrêterais,
Je voulais te voir crier cette fois au moins,
Mais non…

Tu es partie, tu m’as abandonné à mon nouvel amour,
Tu es partie, la main sur le cœur,
Tu sais que je ne pouvais te la prendre
Tu sais qu’il fallait que tu la tendes…

J’ai cru je me suis trompé,
Que ton amour saurait surpasser
Ton envie de me protéger,
Mais tu es partie…

De toutes les histoires que j’ai eues
Il y en une qui restera,
C’est la tienne

Si tu entends ces mots
Et s’il n’est pas trop tard,
Reviens moi,
J’ai besoin de rire

Besoin de revivre je t’aimais
Tu le sais ?
Je t’aimais alors reviens et ne m’abandonne plus
Plus jamais

Fais moi rire
Et laisse moi pleurer
Ne me dis pas je t’aime
Mais garde moi serré...

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 19:46

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Des flics en faction, étudiants en action,
grève, blocus manifeste d'un véritable test,
à se mettre à l'écoute, à se remettre en doute,
pour ceux qui décident, commettrent le régicide...

Le gouvernement me dit maman
ne se laisse pas faire si gentiment
c'est fini le temps des paroles,
des discutions à tour de rôle...

le président aime parler fort
dire des choses à travers et surtout à tort:
" Maintenant ça suffit c'est du sérieux! "
Comme si avant c'était un jeu !

Veulent-ils nous faire croire
qu'il n'y a plus d'espoir ?
Que la démocratie est une histoire finie ?
que parlementer n'est plus d'actualité
Veulent-ils nous imposer...

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Taxe sur le revenu, taxe pour la sécu
Ces monétaires catheters, t'aurais plus qu'à te taire...

Et les retraites...
anticipées, les parachutes dorés,
les sociétés privatisées, toutes ces injustices voilées...

On voudrait nous faire croire,
que ce serait notre gloire,
d'aider ceux qui n'ont pas besoin
et d'enfoncer ceux qui n'ont rien...

Je me révolte ! J'entends qu'on dit:
Que le bonheur n'est pas gratuit,
qu'il faut toujours payer le prix,
que réfléchir est un délit...

Des flics en faction, étudiants en action,
grève, blocus, manifeste d'une véritable peste :
maladie incurable, anti-développement durable
danger présent pour le futur, un président droit dans le mur.


Pas besoin de citer son nom,
Ni même de faire une allusion,
à la lecture il se verra,
ce scélérat se reconnaitra...

Celui qui nous promet et nous enfonce
qui pire que la came qui, les jeunes, défonce
détruit l'avenir et l'unité et le désir d'égalité
d'un pays pour qui les droits étaient au-delà des lois...

Des flics en faction, étudiants en action,
grève, blocus, manifeste d'un premier geste,
réveil de la patrie, retour dans la partie,
la démocratie une fois relevée, saura les pouvoirs re-séparer...

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France, pays que j'aime,
s'il te plait reste la même,
ne te vends pas pour un ego,
préserve tes droits, ils sont si beaux...


















 
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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 17:08












elle avait des étoiles autour des yeux,
des paillettes comme de l'or c'était merveilleux

des lèvres brillantes et comme un coeur,
à tant de beauté et tant de douceur
mon coeur a craqué perdant tout espoir
devant cette femme silhouette dans le noir




quelques heures ont passé face à toi
un temps hors du temps où ta beauté fit loi
à suivre la valse pulpeuse de tes lèvres dorées
c'était peut être quelques minutes j'ai oublié

nounou36-001.jpg

seul me reste gravé un souvenir un peu fou
dans ma mémoire abimée une image un peu floue
une jeune fille un ange dans un couloir trop sombre
une beauté éternelle qui me poursuit dans l'ombre

elle avait des mots qui savaient me toucher
un geste un rire qui me demandaient de l'aimer...
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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 15:55


Est ce que les volets sont fermés?
Est ce que j'ai pris mes clefs?
Où vais-je d'où viens-je?
qui suis-je?

Je me demande si ça vaut le coup et puis finalement je vais au cinéma.
Je ne suis pas sûr d'être dans le coup et puis finalement je m'en fous, je m'en bats.
J'ai des amis francs et d'autres, je fais du sport, je lis, je m'instruis et dors.
J'ai l'impression d'attendre quelque chose d'autre, je cherche, je cherche, je cherche encore.


Est ce qu'il fait vraiment froid ?
Est ce que je respecte les lois ?
Ne devrais-je pas travailler ?
Ma vie est-elle tracée ?

Je ne trouve pas le bonheur, nulle part, même en allant partout.
Je ne me sens jamais bien, même le soir, j'ai dans ma tête comme un trou.
Quelqu'un m'a dit que tout allait bien, mais qui voit dans mon corps ?
J'ai mal, aux mains, au dos, au coeur, j'ai mal pour rien. Osthéo, kiné ? Encore...

Est-il honnête quand il me parle ?
puis-je laisser couler mes larmes ?
Qui me connait, me comprend ?
Suis-je encore un enfant ?

Je réfléchis sans cesse, c'est infernal. Je ne peux pas m'arrêter.
Mon esprit s'amuse, me met à mal. Je ne peux pas m'échapper.
Et puis d'un coup je me suis pendu. C'était fini, c'était bien, plus de pensée.
Je suis mort, je ne suis pas heureux, pas plus. Mais avant, j'aurais souffert d'avoir pensé.

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 17:44


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         Avez-vous déjà vu votre père pleurer ? C’est une chose que je ne souhaite à personne… De sentir tomber sur soi les larmes de son père c’est comme si la moitié de votre être s’embrasait…
         Il est rentré un soir un peu plus fatigué que les autres soirs peut-être, un peu plus silencieux qu’à son habitude… je n’ai pas fait attention… Il s’est assis sur le rebord du canapé, moi je lisais une revue, comme souvent, je regardais le programme de la soirée, les chaînes et les animateurs qui allaient nous occuper…  Mon père avait son regard fixé sur moi, je n’ai pas fait attention… Evidemment je ne l’ai pas vu quand les larmes ont commencé à couler, je ne l’ai pas vu quand ses lèvres se sont crispées… je n’ai rien vu… C’est aux sanglots que j’ai relevé la tête, c’est à ces petits cris plaintifs que j’ai arrêté ma lecture. Mon père… C’est à cet instant que je l’ai vu comme il ne se montrait plus...
        Depuis que nous avions emménagé dans ce nouvel appartement, depuis que maman nous avait quitté, je ne l’avais pas vu comme ça depuis tout ce temps. Toute cette tristesse… Nous avions pleuré, tous les deux, les premières semaines… et puis mon père avait dit qu’il fallait vivre. Il avait dit que maman voulait ça, il m’avait dit qu’il fallait toujours sourire maintenant et il avait toujours souri… Alors de le voir ce soir en larmes, je ne comprenais pas. Je me suis approché de lui pas à pas, comme on s’approche d’un fauve blessé… Je me suis accroupi et j’ai posé ma main sur son genou.
« Papa ? »
          Et il n’arrêtait pas de pleurer, ses larmes coulaient le long de son visage, ses rides faisaient des rigoles et ses lèvres tressautant semblaient crier… Je l’ai regardé à ce moment là mon père…  J’ai regardé ces yeux qui ne me voyaient plus, j’ai regardé ces mains fatiguées de travailler, j’ai vu ces cheveux blancs un peu plus nombreux que dans mon souvenir… Et j’ai écouté… J’ai écouté ses pleurs…
          A mon âge vous savez, on ne sait pas vraiment les gestes qu’il faut faire… ou les mots qu’il faut dire… Alors j’ai tout écouté… J’ai écouté ce torrent de douleur, j’ai lu sur ces lèvres la tristesse, j’ai senti sous mes mains la souffrance d’être vivant…
          Mon papa me disait toujours qu’on pouvait éviter les mauvaises histoires, « une histoire est toujours bonne si elle n’amène pas de regret. »… Mais mon papa ne savait pas que maman allait mourir,  il n’avait pas vu ce qui allait lui arriver…
« Papa ? »
         Je crois que papa regrette un peu le temps d’avant… Je crois qu’il regrette maman et sa cuisine… maman et sa robe… maman et son rire… Je crois que papa a beaucoup de regrets…
Mais moi aussi… moi aussi j’en ai… j’ai des regrets… J’ai perdu ma maman avant de pouvoir la serrer entre mes deux bras… j’ai perdu ma maman avant de pouvoir lui dire que c’était la meilleure maman ! … J’ai perdu ma maman alors que je l’aimais encore…
« Pourquoi tu pleures papa… ? Si tu pleures, je vais pleurer aussi… »
        Ce soir là nous avons pleuré tous les deux ... J’ai accompagné mon père de petits sanglots qui allaient s’accélérant à chaque souvenir de maman… Mais je crois que mes larmes ont calmé mon père… Petit à petit, les larmes se sont taries et nous sommes restés là immobiles, à se remémorer chacun des souvenirs d’avant… Finalement je crois que ce soir-là papa s’est rappelé quelque chose que disait maman…
« Pleurer c’est se pardonner, il faut pleurer car il faut savoir se pardonner… »




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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 17:05
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Si l’on me demande ce qu’est l’espoir
Je ne répondrai pas
Et celui qui m’aura posé la question et attendra encore
Celui-là aura fait sa propre réponse



Qu’on se demande de quoi sera fait demain
Et qu’on désire toujours mieux
C’est humain

Je ne m’inquiète pas de savoir où se cache mon bonheur
Puisqu’il est évident qu’il est partout
Et je ne cherche pas le malheur des autres
Car le bonheur ne saurait y habiter

Qui voudrait savoir ce qui arrivera demain serait stupide
Et ne vivrait rien
C’est dans le présent qu’est le bonheur et tout autre instant
N’est qu’un leurre

Si l’on me parle de sciences en mal
Je ne répondrai pas
Qui voudrait accuser le savoir et la vérité
Accuserait les sciences de le duper

J’ai pitié de ces gens qui cherchent des coupables
Le bonheur n’est pas l’affaire des autres
Il est à chacun
A qui veut bien tendre les mains

Les sciences remplacent les magies
Les chercheurs deviennent des sorcières
" Au bûcher " crient les inquisiteurs
 " Notre bonheur est dans leur malheur
Pourquoi serait-il notre affaire "

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Si l’on me demande ce qu’est l’espoir
Je ne répondrai pas
Qui attendra ma réponse
Le saura déjà...

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